Passionnée par la pédagogie active, inspirée du pédagogue Freinet, qu’elle a vécue enfant et pratiquée pendant sa carrière d’institutrice, Marie Pré a fait une expérience pionnière dans le lancement du « Mandala – Dessin Centré » dans le domaine scolaire. Elle a été la première à créer et à proposer ces formes centrées au grand public et le coloriage des mandalas est devenue une activité de détente et de recentrage largement répandue dans nos écoles.
Cette expérience a commencé en 1988.. Comme de nombreux instituteurs et professeurs, elle se trouvait confrontée à la dispersion et au manque de concentration des élèves. A la recherche d’outils pratiques pour aider ces enfants à trouver une détente et une disponibilité cérébrale leur permettant les apprentissages scolaires, elle rencontra Micheline Flak, professeur à Paris, créatrice du R.Y.E (Recherche pour le Yoga dans l’Education) qui proposait avec succès aux élèves des techniques de détente et de concentration issues du Yoga et en particulier des formes centrées traditionnelles à colorier.
Reprenant cette idée graphique à la demande de ses collègues de maternelle, Marie Pré se risqua à créer des dessins centrés destinés spécifiquement aux élèves qui eurent tout de suite beaucoup de succès grâce à leur efficacité. Ce fut le début d’une grande aventure qui se poursuit jusqu’à maintenant, donnant naissance dans un premier temps à un ensemble d’albums de mandalas dessinés par Marie Pré et d’autres artistes, à l’intention des classes du primaire et du secondaire, puis à un manuel pédagogique « Mandala outil de croissance ». L’ensemble est publié au sein de la Collection Marie Pré http://www.hermitage-atelier.com/index/
Cette nouvelle pratique de relaxation dynamique se répandit dès lors rapidement en France et hors frontières, dans diverses directions toutes liées à l’aide à la personne : recherche de détente, accompagnement thérapeutique, maisons de retraites, centres de soin etc … Marie Pré découvrit alors rapidement qu’au-delà d’une simple pratique de relaxation, cette activité peut provoquer de véritables prises de conscience si elle est suivie d’un partage des ressentis après le travail graphique, gérant par la suite de véritables changements positifs dans le comportement.
Elle constata d’autre part que la création de ces formes n’était pas anodine et pouvait donner accès à des niveaux de conscience imprévus, ce qui incitait à la prudence pour ce type de propositions.
Divers protocoles furent alors expérimentés afin d’explorer différentes situations éducatives (géométrie, schémas mémoriels, créations collectives,…) induisant une meilleure cohérence comportementale. S’appuyant sur les avancées des sciences de l’Education (comme la Gestion Mentale d’Antoine de la Garanderie), des pédagogies actives, elle met en œuvre et théorise l’utilisation du mandala en pédagogie.
De la formation de nombreuses personnes actives dans la relation d’aide, nait un réseau de praticiens qui étudie l’impact positif de cette activité graphique sur le comportement et commence à ouvrir des ateliers d’initiation pour le grand public.
Après avoir accompagné et fait travailler personnellement un très grand nombre de personnes, elle délègue dorénavant à une équipe de formateurs pédagogiques la transmission d’une formation pratique en direction des accompagnants, éducateurs, soignants et animateurs de groupe qui désirent proposer cette activité au grand public.